Déjà plus de 79878 stagiaires formés depuis 2013.
97,6% de satisfaction, et 100% de réussite
Organisme de formation habilité à délivrer le Permis d'Exploitation en France entière (agrément du Ministère de l'Intérieur renouvelé par arrêté du 14/12/2022),
et immatriculé à tous les ROFHYA de France pour délivrer la formation Hygiène Alimentaire
Contactez-nous :
01 84 76 26 01 (Ile-de-France)
02 34 09 30 47 (Nord-Ouest)
03 39 83 00 21 (Nord-Est)
04 22 59 10 00 (Sud-Est)
05 64 31 04 34 (Sud-Ouest)
    Vous êtes ici :
  1. Accueil
  2.  ➜ 
  3. Actualités
  4.  ➜ 
  5. Quand les cantines se rebellent !

Quand les cantines se rebellent !

Pour la première fois en France, un collectif explique comment les cantines peuvent devenir un véritable lieu de changement pour notre planète et un puissant levier de développement économique et social sur les territoires.

 

 

 

quand-les-cantines-se-rebellent

 

Cantine de l'école, du bureau, de l'hôpital, de la maison de retraite... On passe tous à la cantine, à un moment de notre vie. En France, la restauration collective, c'est chaque jour 11 millions de repas, mais seuls 3% du contenu des assiettes sont issus de l'agriculture biologique. Pourtant, manger bio et autrement, c'est un plus indéniable pour l'environnement, la santé publique, l'équité sociale et une économie durable pour les agriculteurs.

 

Un collective pour une meilleure restauration collective

 

« Quand les Cantines se rebellent », collectif de 96 pages « Un plus bio », paru le 26 octobre aux Editions Court Circuit au tarif de 9 euros, a pour objectif de démontrer qu'au travers des exemples de 30 collectivités qui innovent pour améliorer leurs menus -dont Bordeaux ou Grenoble-, qu'il est possible de servir des repas collectifs de qualité à un coût raisonnable, comme le rapporte Le Parisien ce mardi.

 

Sous-titré "Manifeste en faveur d'une restauration collective bio, locale, saine et juste", cet opus a été signé par 100 personnalités, notamment l'envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète Nicolas Hulot, le photographe Yann Arthus-Bertrand, l'écrivain Pierre Rabhi, le philosophe Edgar Morin, le restaurateur Xavier Denamur, l'animatrice Julie Andrieu, l'humoriste Guy Bedos?

 

"Le bio en restauration collective, c'est 2,7% du marché alimentaire total en 2014. C'est très peu", déplorent Stéphane Veyrat, directeur de l'association Un Plus Bio et Julien Claudel, journaliste des aliments bio et des produits locaux.

 

Parmi les initiatives présentées dans le livre, celle de la ville de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) qui a décidé de cultiver ses propres fruits -abricots, prunes, cerises, kiwis, etc.- et légumes -aubergines, choux, poireaux, courges, etc.- et sert désormais un millier de repas quotidiens, maison et bio. "On ne trouvait pas de maraîchers capables de fournir suffisamment de bio en circuit court, à un tarif raisonnable et en marché public. Nous avons donc préempté, pour 1M?, un domaine qui avait été transformé en lotissement, acheté 60.000 euros de matériel et recruté deux agriculteurs", raconte Gilles Pérole, adjoint à l'enfance et à l'éducation de cette commune de quelque 10.500 habitants, cité par Le Parisien. Et "le tarif n'a pas augmenté pour les parents", assure-t-il.

 

Un collectif s'inscrivant dans la COP 21

 

A un mois de l'ouverture de la conférence climat à Paris, les auteurs affirment avoir un "deuxième objectif": "permettre à Un Plus Bio de contribuer, à sa façon, à faire ses propositions juste avant le démarrage des discussions de la COP 21".

 

Avec 11 millions de personnes déjeunant chez elles, dans une cantines scolaire, un restaurant administratif à l'hôpital ou en entreprise, la pensée de pouvoir « réformer le monde à travers l'assiette » prend tout son sens : "En mangeant mieux, on noue de vrais partenariats avec le monde paysan, on soutient le passage à une agriculture biologique d'envergure, on fait de l'alimentation le premier des indicateurs d'une bonne santé, on redonne aux cuisiniers les moyens de faire leur métier, on met le paquet sur l'éducation du citoyen, bref on développe de vraies politiques alimentaires publiques."

 

 

Signer le manifeste : http://www.unplusbio.org/appel-signataires/

 

Source : BFMTV - Un manifeste pour des cantines meilleures, bio... et sans augmenter les prix

 

 

 

 
Cofidis CIC

Nous acceptons les règlements par Carte Bancaire
Paiement sécurisé avec notre partenaire le CIC
et Cofidis Pay (si paiement CB en 4 fois)

Le Moins Cher en Formation® utilise des cookies pour vous offrir la meilleure expérience de navigation sur son site. En savoir +