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Denrées alimentaires importées sous contrôle : la pistache qui fait tâche

En 2014, plus de 80% des contrôles ont été réalisés à Marseille et au Havre. (Sources Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, 28 décembre 2015).

La DGCCRF procède au contrôle des teneurs en aflatoxines de certaines denrées alimentaires comme le prévoit la réglementation communautaire. En 2014, le taux de non-conformité global à la suite des contrôles était de 3%. Le taux le plus élevé concernait les pistaches d'Iran (19%) qui représentent un faible volume d'importation. Les marchandises non conformes ne sont pas autorisées à entrer sur le territoire français et sont, le plus souvent renvoyées vers leur pays d'origine.

 

 

 

boites de conserves

 

 

Pouvoir cancérigène élevé.

L'aflatoxine B1 est un cancérogène génotoxique puissant qui accroît les risques de cancer du foie. Certaines denrées alimentaires originaires, ou en provenance de pays tiers, présentent régulièrement des teneurs en aflatoxines supérieures aux teneurs maximales fixées par la réglementation européenne. L'Union impose des contrôles officiels à l'importation, avant la mise en libre pratique de ces denrées.

Les vérifications ont concerné les pistaches d'Iran, les noisettes, pistaches et figues sèches de Turquie, les amandes des Etats-Unis (jusqu'en septembre 2014), les arachides de Chine, d'Egypte, d'Inde et du Ghana, les noix du Brésil en coque du Brésil et les graines de pastèque du Nigéria ainsi que les denrées dérivées ou composées d'au moins 20% des denrées énumérées ci-dessus.

 

 

 

 

Quid des contrôles  ?

 

 

Ils s'articulent autour de trois axes :

Un contrôle documentaire systématique, réalisé au niveau d'un point d'entrée désigné (vérification de la présence et la validité du certificat sanitaire et du bulletin d'analyse accompagnant le lot );

 

Un contrôle d'identité et un contrôle physique.

 

 

En 2014, plus de 80% des contrôles ont été réalisés  à Marseille et au Havre.

 

 

(Sources Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, 28 décembre 2015).